PQ Nié

Au regard de la saleté croissante et récurrente de nos trains, voici le constat de Jean-Philippe qui reflète le ras-le-bol des usagers devant un tel manque d'hygiène, propice à la propagation de virus en tous genres : si, certes, le comportement de certains usagers est condamnable, l'absence de nettoyage quotidien de nos trains l'est tout autant sinon plus.

Le PQ est un tapis volant permettant de faire voyager les feuilles de l'hygiène... Malheureusement, de nombreux emprunteurs les laissent virevolter comme si c'était l'automne et les voilà qui s'accumulent, mouillés et puants à coté de leur antre qui dégouline de restes de jaillissements mal ciblé. Oh non, n'accusez pas les secousses de la rame, même le chef d'orchestre sait tenir sa baguette dans ses pires mouvements…

Mais pire encore, d’autres d’entre-vous, considérant peut-être que les toilettes étaient trop sales, se sont lâchés dans le compartiment lui-même, laissant derrière eux une belle odeur caractéristique de ce liquide biologique composé des déchets de leur organisme secrété par leurs reins après filtration de leur sang, en d'autre terme la pisse !!!

Je ne fais par ce message, que rapporter un constat quotidien à la fois olfactif et occulaire d’un ras-le-bol quasi quotidien… : A eux deux, ils rendent fort désagréable "l'envie pressante" de s'installer sur une des places assises du wagon dans lequel je monte avec mes compagnons de voyage.Un haut-le-cœur mutuel nous a poussés à quitter les lieux espérant que le wagon suivant nous épargnerait cela.Eh oui, encore une fois, les coins n'ont pas été assez sympas et l'équipe de nettoyage les a négligés.

Que ce soit sous ou sur les sièges, la crasse s'installe avec une facilité dont le protagoniste est peut-être vous, lecteur de ce message : vous qui buvez un soda et abandonnez une fois vidé, avec une négligence assurée et peut-être inconsciente, la cannette à même le sol, qui elle-même exaspèrera par son va-et-vient perpétuel de roulades incessantes, le lecteur du journal Métro qui pendant 20 minutes, "Direct" ment le Soir ou le Matin ou en Equipe s’informe des calamités journalières.

Peut-être que même lui, ce quidam à première vue innocent, fera lui aussi en sorte d’abandonner son tissu de ragots politico-médico-sporto-média-dramatique à coté de cette dernière sur la banquette qu’il occupait avant de la quitter… Oui, vous savez, juste à coté de la barquette de frite vide et du coffret à hamburger ou jaillissent encore un peu de ketchup-mayo pas encore sec mais suffisamment ragoûtant pour que moi ou un autre, en bonne âme et conscience, daigne l'attraper pour le jeter à la poubelle. Oui, m'sieur-dame, oui, cela m'arrive de ramasser ces ordures...

Petite anecdote de printemps : dans mon village était organisé le nettoyage de printemps. Ce jour-là, j’avais franchement autre chose à faire mais en bon éco-citoyen, j'ai ramassé pas loin de 200 mégots de clopes, paquets de clopes vides, emballages en plastique sur le trajet qui sépare mon chez moi au point d'arrêt du car, en pleine nature donc... Sur une distance de moins d'un kilomètre ! Imaginez donc les autres kilomètres que je n'ai pas eu la force d'attaquer. Dès le lendemain, comme par un virus fatal né de duos pouce-index moulés dans une main qui, dans un élan suffisant à travers la vitre de la voiture qui l'héberge déposera de nouveaux cousins et autres congénères polluants ça et là comme poussés par une vengeance d'avoir retiré les précédents…J'étais désappointé !!!Toutefois, il faut relativiser…D'aucun diront qu'il existe un service de nettoyage et c'est leur boulot !!! Hummm ??? Que ce soit dehors ou dedans.Qui n'a pas pensé ça un jour, hein !, Allez, avouez...Pourtant, elle n'est pas si loin la poubelle. Si ?

Remarquez, l'équipe de nettoyage ne vient pas souvent, certes il faut le constater. Et là, la SNCF a sa part de responsabilité, peut-être dans un souci financier euh, pécunier (allez petite crise, prend ça aussi…), mais ces respectables employés ne sont-ils pas devenus des aquabonistes eux aussi ?A les prendre pour vos larbins, que peuvent-ils penser au fond ? Ne s'autorisent t-ils pas la liberté de penser à l'inverse de vous ?

Dire quelque chose comme :"Ben tiens, t'as mis ta merde ici, ben tu te rassiéras dessus !"

La conscience professionnelle peut elle aussi avoir des failles lorsque l’on abuse de sa générosité…Alors, même si ce message est cru et vous choque (c'est le but en fait) prenez à votre tour 5 secondes de votre temps pour garder à l'esprit et, par voie de conséquence, dans votre main, le truc dont vous voulez vous débarrasser et libérez-le dans un container ad-hoc.
Cela évitera que vous contestiez le manque de sérieux de la part de ces équipes et vous gagnerez bonne conscience de dire que ce n'est pas à cause de vous...Si chacun fait ce petit geste, on pourra y arriver...Le succès de cette (vaste) entreprise est et restera individuel.

Jean-Philippe

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Un exemple incroyable de défaut d'entretien

Samedi 25 et dimanche 26 avril dernier j'étais à Saran dans le Loiret (45), tout près d'Orléans ou avait lieu la fête de l'aéortrain en souvenir de Jean Bertin, et dont je faisais parti des organisateurs. Nous étions installés sous la plateforme de retournement le long de la voie SNCF Paris-Orléans. Il y avait la une potence sur laquelle était installé un signal. Jusque la rien de plus banal, puisque l'on peut en voir sur de nombreuses lignes SNCF. Mais cette potence présente une caractéristique pour le moins originale, et j'ai failli en tombé à la renverse en voyant cela. Jugez en plutôt par vous même en regardant attentivement ces photos.



Vous n'avez rien remarqué ? La potence est haubanée ! Je peux vous garantir la véracité de ces photos prisent sans aucun trucage ! Voila une belle démonstration du maque d'entretien des voies SNCF. La potence présentant des signes de faiblesse, il a été choisi la solution la plus simple et la moins couteuse. C'est effrayant tout de même non ?

Franck du comité

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La SNCF ne doit pas oublier les clients de l'Eure & Loir !

Suite au communiqué commun envoyé le 9 mars à la SNCF concernant l'indemnisation de 50 €, et face à la constatation de la mise à l'écart des résidents d'Eure & Loir, les association des usagers de la gare de Gilles-Guainville, Bueil à Toute Vap’Eure, Vernon Train de Vie, la FNAUT-HN et le Comité des usagers des gares de Rosny, Bonnières, Port-Villez, Mantes la Jolie et Bréval ont rédigé un nouveau communiqué commun qui a été envoyé au directeur régional de la SNCF, Monsieur Roland Bonnepart. Voici son contenu.

Association des Usagers de la gare de Gilles-Guainville
Bueil à Toute Vap’Eure
Vernon Train de Vie
Comité des usagers des gares de Rosny, Bonnières,Port-Villez, Mantes la Jolie et Bréval
Fnaut HN

A l’attention de M. Roland BONNEPART Directeur régional SNCF

OBJET : Indemnisation de 50 € de tous les usagers de la gare Saint-Lazare.

Vous avez su réagir rapidement et convenablement à la demande conjointe et solidaire des associations Vernon Train de Vie, Comité des usagers du Mantois (Mantes, Bréval, Rosny sur Seine et Bonnières sur Seine), Bueil à Toute Vap’Eure et la FNAUT en date du 9 mars 2009.

Vos clients nous rapportent leur satisfaction de se voir créditer du geste commercial prévu. Nous vous en remercions encore une fois et, nous gageons que c’est un signe de votre volonté d’une collaboration pour un meilleur service.

Cependant, votre courrier mentionnait les départements de l’Eure et de la Seine- Maritime.

Les découpages administratifs dans le secteur des gares de Bréval (78) et de Bueil (27) créent la particularité que les départements de l’Eure, des Yvelines et de l’Eure et Loir sont limitrophes. La voie ferrée par contre est commune à tous les usagers qui, quel que soit leur lieu de résidence dans l’un des trois départements, recourent à deux gares distantes de 9 kilomètres, l’une à Bréval (78) l’autre à Bueil (27).

Aujourd’hui les titulaires d’un abonnement annualisé qui habitent dans des communes de l’Eure-et-Loir (28) et qui peuvent potentiellement se rendre en gare de Bréval ou de Bueil, nous alertent qu’ils se voient toujours refuser le remboursement. Il se confirme donc qu’ils sont exclus de la mesure corrective.

Nous vous remercions de nous confirmer que naturellement les usagers de la gare Sainte-Lazare résidant dans l’Eure-et-Loir auront droit également au geste commercial de 50 € annoncé par le Président de la SNCF Guillaume PEPY.

Recevez, Monsieur le Directeur, l’expression de nos salutations distinguées.

Les présidents des associations :
- M. Charles De Ferrières : Association des Usagers de la gare de Gilles-Guainville - usagersgaresgillesguainville@orange.fr
- M. Eric PECHBERTY : Bueil à Toute Vap’Eure - bueiltraintarif@gmail.com
- M. Didier JAUMET : Vernon Train de Vie – vernontraindevie@orange.fr
- M. Louis GOMEZ : Comité des usagers des gares de Rosny, Bonnières, Port-Villez, Mantes la Jolie et Bréval - usagersgares@aol.com
- M. Alain VIGNALE : Fnaut HN - fnaut276@wanadoo.fr

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Reportage JT France 3 Haute-Normandie du 7 avril 2009

Suite à la rencontre avec Guillaume Pepy le mardi 7 avril dernier, voici un reportage de France 3 Haute-Normandie. Parmi les associations présentes il y avait :

• le comité des usagers - Rive droite de la Seine
• l'association Vernon Train de Vie
• l'association des usagers de Dieppe
• le comité des usagers des gares de Rosny, Bonnières, Port-Villez, Mantes la Jolie, Mantes la Ville et Bréval.

Vidéo postée par vernontraindevie

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Rencontre avec Guillaume Pepy

A l'initiative d'Alain le Vern, Président de la région Haute-Normandie, une rencontre a été organisée avec Guillaume Pepy, Président de la SNCF, et des associations d'usagers mardi 7 avril 2009. Cette rencontre a eu lieu durant le trajet de Paris à Rouen à bord du train numéro 13107 (Paris 12H20 - Rouen 13H50). Parmi les associations présentes il y avait :

• le comité des usagers - Rive droite de la Seine
• l'association Vernon Train de Vie
• l'association des usagers de Dieppe
• notre comité d'usagers représenté par Louis Gomez son président, et Franck Menant, responsable de la gare de Bréval.

Louis Gomez a remis à Guillaume Pepy un courrier, dont voici le contenu :

COMITE DES USAGERS DES GARES DE ROSNY, BONNIERES, PORT-VILLEZ, MANTES LA JOLIE, MANTES LA VILLE ET BREVAL
E-mail : usagersgares@aol.com – 01 30 42 29 26 – blog: http//usagersgares.blogspot.com

Monsieur Guillaume PEPY
Président de la SNCF

Bonnières sur Seine, le 6 avril 2009

Monsieur le Président de la SNCF,

Alors que la pétition lancée par notre Comité « Nous voulons des trains qui partent et qui arrivent à l’heure » est approuvée par neuf usagers sur dix, nous souhaitons attirer votre attention sur le mécontentement durable des usagers.

Notre Comité qui existe depuis dix neuf ans, considère que face à une situation sans précédent : retards et suppressions de trains pendant cinq mois, conflit social de près de deux mois avec des conséquences négatives pour 450 000 voyageurs, fermeture de la gare ST-Lazare, mise en place chaotique du cadencement et de la nouvelle grille horaire, tensions extrêmes entre usagers et employés de la SNCF, la Direction de la SNCF n’a pas encore pris la mesure des enjeux.

Notre Comité, dans la démarche citoyenne qui le caractérise, fait plusieurs propositions pour sortir par le haut de cette situation :

• Mise en place d’un plan d’action pour améliorer la régularité.
  

• Prise en compte des spécificités des gares de grande couronne du Mantois et du Bonnièrois.
  

• Mise à l’étude de la création d’une voie supplémentaire partielle pour améliorer le trafic sur la ligne Paris-St-Lazare, Poissy, Mantes La Jolie, Rouen, le Havre. ( goulot d’étranglement de Verneuil )
  

• Organisation d’un forum sur l’amélioration des déplacements par train avec la participation des associations d’usagers, des élus, de la direction SNCF et des représentants du personnel ainsi que les autocaristes.
  

Recevez, Monsieur le Président de la SNCF, l’expression de mes sentiments les meilleurs et de ma considération.

Louis Gomez,

Président du Comité des usagers des gares

Ce courrier sera diffusé sur le blog du Comité et adressé aux Elus

Voici une photo prise durant le voyage

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Article Paris-Normandie du 8 avril 2009

La rencontre avec les usagers "Notre train quotidien"

Essentielle, voulue comme un moment de concertation constructive, la rencontre avec les usagers était l'un des temps forts de la visite en Haute-Normandie de Guillaume Pepy, qui affirme "accorder la priorité aux trains de la vie quotidienne".
Une multitude de thèmes ont été abordés. En voici une sélection.

TENSIONS

Nul ne s'en cache, les relations ont été parfois difficiles, voire conflictuelles en début d'année, entre les cheminots et des usagers excédés par les grèves et les retards à répétition. "Des usagers sont stressés. Ils demandent des trains qui partent et qui arrivent à l'heure", a souligné Louis Gomez, président du comité des usagers des gares francilienne. "Il faut rétablir le dialogue, pacifier les relations. Les employés en ont assez de se faire agresser", a répondu Guillaume Pepy.

CADENCEMENT

C'est "le" gros dossier, celui qui génère le plus de réactions, parce qu'une nouvelle grille horaire ne peut contenter tout le monde. Didier Jaumet, de "Vemon Train de vie", a plaidé en faveur d'aménagements et d'arrêts supplémentaires. Didier Marchand, pour les usagers dieppois, a regretté la suppression d'arrêts à Longueville-sur-Scie. "Des ajustements sont possibles. L'expérience montre que lorsqu'on met en place un cadencement, il faut y revenir quelques mois plus tard", a concédé le "patron" de la SNCF.

INFORMATION

"Nous aimerions n'avoir qu'un seul interlocuteur en cas de problème, pour être informés exactement de ce qui se passe. Or, nous avons le sentiment que la SNCF et RFF se renvoient la balle", a soulevé Liliane Bermont, du comité des usagers Rives droite de la Seine. "Avoir la bonne information est parfois difficile", a reconnu Guillaume Pepy, qui a demandé à ses services de travailler sur le sujet.

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Conférence de presse transports de Jean-Paul HUCHON Lundi 30 mars 2009

Mesdames et Messieurs,

La question des transports est la préoccupation numéro un des franciliens. C’est également la mienne. Comme Président du Conseil régional. Et comme Président du STIF, l’autorité régulatrice des transports en Ile-de-France. Comment pourrait-il en être autrement ? Pour une grande Métropole urbaine comme l’Ile-de-France, pouvoir se déplacer dans les meilleures conditions possibles est un enjeu vital. Pour notre économie. Pour l’aménagement du territoire. Et tout simplement pour la qualité de vie au quotidien des franciliens.

La crise frappe durement nos concitoyens. Ils sont à bout de nerf. Je suis avec eux. Nos concitoyens ont besoin de concret. Tout de suite. Pas dans 12 ans. Surtout, ils n’ont pas besoin que l’on rajoute à leur crainte de perdre leur emploi de mauvaises conditions de transport.

Pour traduire en actes cette préoccupation, j’ai voulu avec les Présidents de Conseils généraux que nous passions à une vitesse encore supérieure. Malgré les changements que nous avons su opérer depuis nous avons la responsabilité pleine et entière de la gestion du STIF – c’est simple : nous avons plus investi en 3 ans que l’Etat précédemment en 20 ans, nous avons su booster partout les projets-, les progrès ne sont pas suffisants. Passer à une vitesse encore supérieure, cela veut dire prendre très concrètement prendre le taureau par les cornes. Le plan de 18 milliards que nous avons décidé n’est pas une inflexion. C’est un changement très profond. D’échelles d’intervention. De rythme d’action. De masses financières engagées.

J’ai voulu avec les Présidents de Conseils généraux engager ce plan sans précédent parce qu’il faut rattraper un retard considérable. Parce qu’il n’est surtout plus possible d’attendre. Ce constat est-il partagé par l’Etat ? Je pose la question. Alors que les usagers sont impatients que cela aille vite, l’Etat fait trainer les choses. L’Etat, malgré nos demandes répétées, joue la politique de la chaise vide.

Depuis 2 ans, nous travaillons sans relâche à ce projet. Aujourd’hui, notre travail a abouti. Il est terminé. Nous sommes près à passer à une phase directement opérationnelle. Nous voulons avancer plus vite. Accélérer encore notre rythme.

Il est essentiel que nous entrions maintenant dans cette phase d’accélération. L’Etat a eu tout le temps de nous dire s’il voulait nous accompagner. Nous lui avons donné toute sa chance. Nous lui avons donné toutes les clés pour agir. Je sais que nous irions plus vite si l’Etat décidait de nous accompagner. Je sais aussi que l’urgence commande d’en finir à ces tergiversations.

Le Président de la République s’est exprimé récemment à Saint-Quentin en Picardie. Qu’a-t-il dit ? Je reprends ses mots : il faut tenir un discours de vérité aux français. Lorsqu’on annonce un projet, il faut dire si oui ou non on peut, si on veut vraiment le mener à bien. Pas pour d’en 20 ans, 30 ans, 40 ans. Pour toute de suite. Si on n’est pas capable d’assumer ses engagements, et bien on dit non.

Cette formulation des problèmes me va bien. Je la reprends à mon compte. Le gouvernement veut-il s’engager à nos côtés dans ce plan de transports ? Oui ou non ? Si j’en crois le silence du gouvernement, et bien, aujourd’hui, c’est non. Le gouvernement ne souhaite pas au jour d’aujourd’hui monter dans le train du changement à nos côtés.

C’est la raison pour laquelle, j’ai décidé avec les Présidents de Conseils généraux que nous allions mettre en œuvre notre plan de mobilisation en faveur des transports sans l’Etat. Cette décision n’a pas été simple à prendre. Mais nous avons pris toutes nos responsabilités. On arrête de jouer à ce jeu de cache. Je propose d’agir. On y va. On lance Arc Express. On met fin au scandale de la ligne 13. On lance des projets attendus avec impatience par les usagers franciliens.

Notre feuille de route est ambitieuse. Elle l’est parce qu’elle constitue une réponse à la fois de court, moyen et de long terme. Tout est lié. L’urgence ne doit pas être le prétexte pour sacrifier la préparation de l’avenir. Comme la tangentielle Nord, les 7 projets de tramways en travaux, les 6 projets attendus comme le T4, les TCSP de grandes couronnes. Et bien sûr le prolongement d’Eole. L’anticipation à 30 ans de l’Ile-de-France de demain ne doit pas non plus être le prétexte pour passer sous silence les tracas quotidiens que vivent les franciliens. Le renouvellement du matériel. Je pense bien sûr à l’arrivée à la fin de l’année du « Francilien ». Ou encore les ligne B, D et C du RER.

Je ne dévierai pas de mes engagements. Mi avril, je vais signer avec mes collègues un protocole de garanties pour mettre noir sur blanc nos priorités. Très rapidement, je vais lancer la concertation et les débats publics pour la réalisation d’Arc Express.

Je conclus. Lorsque je dis que nous partons sans l’Etat, cela veut concrètement dire que nous partons sans les financements promis par l’Etat. Car pour mettre en œuvre un tel plan, il faut des recettes nouvelles. Des recettes que seul l’Etat est en mesure légalement de décider.

Le deal que j’ai toujours voulu passer avec l’Etat est simple : je lui ai demandé un effort pour décider ! Pas nécessairement pour financer. Il doit prendre des décisions sur le versement transport. Sur le Farif. Sur les plus values immobilières. Ce deal, je continue à le faire. L’Etat peut à tout moment revenir à la table des négociations. A tout moment il peut prendre la décision de monter dans le train du changement. C’est possible. C’est chiffré. C’est pensé.

Si l’Etat ne nous accompagne pas, notre projet prendra plus de temps. Nous serons obligés d’allonger notre phasage. C’est la seule solution pour ne pas réduire l’ambition de notre projet. Les franciliens auront donc des solutions moins rapidement. L’Etat devra assumer cette responsabilité. S’il veut nous accompagner, il nous fera gagner du temps. Il en fera gagner aux franciliens. Si l’Etat nous accorde des recettes exceptionnelles pour ce projet exceptionnel, nous irons plus vite. Je suis même près à étudier toutes les solutions « convergentes » du gouvernement permettant de renforcer notre projet. Ma porte est ouverte.

Dernier point qui symbolise notre détermination à mener à bien ce projet : je vais demander, avec tous les Présidents de Conseils généraux, un rendez vous au Président de la République. Nous souhaitons nous rendre à l’Elysée pour exposer notre projet. Pour dire ce qu’il va changer dans la vie quotidienne des Franciliens. Pour dire que notre plan d’accélération des transports est aussi un plan de relance de l’économie francilienne. Un plan très efficace pour nos entreprises car tout de suite opérationnelle. Car nous voulons vite. Nous voulons accélérer les choses. Je suis sûr que le chef de l’Etat saura appuyer notre démarche.
Enfin, je vais aller très prochainement à la rencontre directe des usagers. Des associations. Des comités. Parce que les Franciliens sont les premiers concernés par notre plan. Parce que je leur dois la primeur de nos engagements.

Maintenant, je vais rentrer dans le cœur du projet et vous exposer notre plan d’accélération projet par projet.

Le Plan de Mobilisation Transports comprend trois volets : les urgences, les projets à accélérer et les grands projets structurants. Ainsi, il s’inscrit bien dans le court, le moyen et le long terme. Il concerne l’ensemble du réseau (aussi bien le réseau ferré que celui de surface, tramway et Bus à haut niveau de service) et couvre l’ensemble du territoire. Il constitue ainsi notre réponse aux problèmes du quotidien rencontrés par les franciliens, aussi bien qu’aux enjeux du développement de notre région.

Les urgences :
Les opérations prioritaires sont déjà bien engagées :

Matériel roulant : les premières rames du « Francilien » seront en service avant la fin de l’année et le marché sur le renouvellement du matériel sur le RER A est en cours d’instruction
Désaturation de la Ligne 13 par le prolongement de la ligne 14 : le Dossier d’Orientation et de Caractéristiques Principales (DOCP) sera soumis au vote du Conseil du STIF en Avril, et la Commission nationale du débat public (CNDP) pourra être saisie dans la foulée,
RER B Nord, réaménagement des infrastructures et remplacement des rames : le programme sera achevé en 2012,
Schémas directeurs du RER D et du RER C : le conseil du STIF les examinera d’ici la fin de l’été, et de premières avancées concrètes pour les usagers seront tangibles dès 2010.
Schéma Directeur d’Accessibilité du réseau : la programmation de l’ensemble du programme sera approuvée avant la fin de l’année 2009 par le conseil du STIF : 2 Milliards d’euros à horizon 2015-2020. Une première tranche de travaux est déjà en cours de réalisation.

Les projets à accélérer :

Sept nouveaux tramways en travaux cette année : Tram Villejuif-Athis Mons, Chatillon-Vélizy-Viroflay, T1, T2 à Porte de Versailles et au Pont de Bezons, T3, Tram’Y, Saint-Denis Garges Sarcelles.
La Tangentielle Nord : les travaux ont débuté, elle fait partie du Plan Espoir Banlieues et du plan de relance,
Six projets attendus passent ou sont passés en concertation publique dès cette année,
- T1 à Val de Fontenay (concertation déjà réalisée)
- Tangentielle Ouest (en cours)
- Tram Train Massy Evry
- T4, désenclavement de Clichy-Montfermeil
- Barreau de Gonesse (BHNS)
- Prolongement de la Ligne 11 vers Rosny-sous-Bois (saisie de la CNDP en fin d’année si possible)
Les TCSP : plusieurs projets sont maintenant bouclés techniquement (environ 30) et vont pouvoir être mis en œuvre dans les prochaines années. Les contrats Région-Départements qui garantissent le financement d’un bon nombre d’entre eux devraient être signés dès cet été.

Les grands projets :

Arc Express : le dossier d’opération sera présenté au conseil du STIF avant l’été pour une saisine de la CNDP à l’automne,
Prolongement d’Eole à l’ouest : le DOCP sera approuvé au STIF à l’automne, puis la CNDP sera saisie d’ici la fin de l’année.

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Dislocation intriguante du lundi 6 avril

Lundi 6 avril 2009

Ce matin, en gare de Bonnières, l'express de 7h20 est passé à 7h30...

Pas d'annonce de retard et pourtant, le train Bonnières - Paris SL est arrivé à la bourre (8h35 à PSL).

Ce petit retard m'a permis d'observer par inadvertance un phénomène inattendu : tous les matins en attendant le train, je fais les cent pas entre le dernier abri près du panneau 7V jusqu'au panneau 10V - ce qui justifie au passage que nos train pourraient bien être composés de 10 voitures au lieu de 7 mais bon, ce serait faire preuve d'une initiative trop intelligente de faire constater cela à la direction du fait que des voyageurs font chaque jour le trajet debout.
Bref, là n'est pas le débat...

Je regarde avec stupéfaction les rails de la voie opposée en constatant l'état pitoyable des traverses où figurent par endroit des tags fluo qui doivent certainement, de par leur légende et/ou couleur, signifier un examen approfondi quant à leur renouvellement...

IL SERAIT TEMPS : au passage du train de marchandises empruntant cette voie ce matin vers 7h35, au niveau de la jointure des 2 rails entre la 7V et 10V, j'observe que ceux ci tremblent et se soulèvent, puis se rabaissent à chaque passage de roue d'environ 7 à 10 centimètres, et j'entends le fameux cla-clac, cla-clac qui accompagne l'effet.

Là, vu comme ça, ça plutôt fait peur !!! Non seulement les trains sont on ne peut plus vétustes - enfin le notre - mais leur support aussi...

Voilà, c'était la petite anecdote du jour.

Mais non mais non, ne soyez pas inquiets, de Paris, lorsque notre train arrive en gare de Bonnières, il le fait tout doucement, donc ,si ça déraille, ce sera doucement aussi !!!

Bonne journée

Témoignage de Jean-Philippe

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Interview de Louis Gomez sur IDFM Radio Enghien

Louis Gomez Président du comité a été interviewé dans le journal d'IDFM Radio Enghien du lundi 3 mars 2009 sur la grève de présentation des titres de transport engagé en février dernier, ainsi que la pétition.
Pour écouter l'interview, appuyez sur le bouton vert ci-dessous à gauche.



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Le blog est de nouveau pleinement opérationnel

Mi-mars nous vous annoncions que suite à des problèmes de serveur, les reportages audios ainsi que la pétition et le bulletin d'adhésion proposés au téléchargement, étaient temporairement inaccessible. Le problème est à présent résolut. L'ensemble des documents sont désormais accessible. De plus une nouveauté a été rajoutée : vous pouvez désormais écouter les reportages audios directement sur le blog, sans avoir l'obligation de les télécharger.

Franck du comité

Synthèse du mois de mars 2009

Au 31 mars 2009, nous totalisons 4 suppressions de trains et 14 retards (dont 9 supérieurs à 10 minutes). Nous avons pu remarquer une légère amélioration du trafic pendant 3 semaines, puis nous avons dû subir à nouveau une désorganisation. Nous constatons que les trains des heures de pointe sont de véritables bétaillères, toujours des vieux coucous poussifs gris ou jaunes, dont l'inconfort devient de plus en plus pesant.

Bonne soirée à tous.

Sylvie

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Curieuse coïncidence

Par les liens que nous vous proposons dans la rubrique "Les autres blogs" (voir plus bas à gauche), j'ai pu constater une curieuse coïncidence, surtout chez nos voisins usagers de la ligne Paris Montparnasse - Dreux - Granville. Depuis la mise en place du cadencement, et même bien avant, c'était l'horreur question régularité. Même chose sur la ligne Paris - Granville. Alors que nous constation une amélioration notable depuis plusieurs semaines, il en était de même pour nos voisins. Depuis quelques jours, les incidents et retards semblent de retour, pareil chez nos voisins ! Quelle curieuse coïncidence !

Franck du comité

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